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FACE AU COVID-19


Les récents événements mondiaux démontrent bien combien de fois certaines des choses que nous prenions pour acquises sont en fait de très grands privilèges. Par mesure de sécurité, nous sommes tenus de réduire notre contact avec nos proches, nos amis et à une plus large échelle la société dans laquelle nous vivons. La raison de ce changement drastique: LA PEUR.

Comprenez-moi bien, je ne prends en aucun cas à la légère les effets dévastateurs que peut avoir le Coronavirus sur un individu, une famille, un groupe de personnes, une nation ou même les nations. Je suis conscient que des personnes sont vraiment mortes et que nous ne sommes pas dans un cauchemar dont on peut sortir simplement en ouvrant les yeux.

Mais ce que je veux dénoncer ici c'est que la peur du virus est en réalité la peur de la mort, la peur de l'incertitude, la peur de la perte de contrôle. Nous ne sommes plus au contrôle. Mais peut-être nous ne l'avons jamais été.

Peut-être ce que nous avons vécu jusque là et sur lequel nous avions basé nos vies, notre sentiment de sécurité, n'était que de très grandes illusions. Peut-être, nous sommes plus en besoin d'aide que nous le pensons tous.

Peut-être que cette situation est en réalité un moyen pour nous de faire face à nos peurs et nos incertitudes.


Au final,

  • comment vivons-nous lorsque nous n'avons plus le contrôle?

  • Comment vivons-nous lorsque ce sur quoi nous comptions nous est ôté?

  • Comment vivons-nous lorsque nos maisons deviennent des prisons nécessaires et que le choix de la liberté devient le choix du confinement?

  • Comment vivons-nous lorsque le plus grand acte héroïque que nous pouvons poser est de rester chez nous?

COVID-19, comme on l'appelle, nous oblige à revisiter plusieurs de nos fondations. Mais comme tout ce qui existe dans le monde, ça aussi ça passera.

Ma crainte aujourd'hui n'est pas ce que nous vivons actuellement, mais ce que nous allons vivre après le passage de cette crise.


Ma crainte c'est que nous sortions de là comme nous y sommes entrés. Ma crainte c'est que nous ne changions pas !

Alors pendant que nous sommes enfermés chez nous parce que nous avons peur de ce qui se trouve dehors, je crains que nous ne réalisions pas que le véritable ennemi est rentré avec nous chez nous. Pour moi notre véritable ennemi, c'est nous.

Est-ce que j'ai peur de l'humanité? Non. J'ai peur pour nous!

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